RPG Prison Break
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 .: Alice Davis :. [Admin]

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Alice Davis
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Alice Davis


Féminin Nombre de messages : 58
Age : 33
Age du Perso : 22 ans
Crime : Détournement de fons et meurtre [Agent du FBI infiltré]
Travail : Agent du FBI [sous couverture]
Date d'inscription : 06/10/2007

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MessageSujet: .: Alice Davis :. [Admin]   .: Alice Davis :. [Admin] EmptySam 6 Oct - 16:35

.: Fiche de présentation d'Alice Davis :.



I. IDENTITE

    Nom : Davis

    Prénom : Alice

    Age : 22 ans

    Famille en ville :
    Son père et sa mère sont décédés quand elle avait 14 ans et il ne lui reste aujourd'hui que ses grands-parents maternels qui vivent une petite maison en dehors de Chicago.


II. CARACTERE ET DESCRIPTION PHYSIQUE :

    Caractère (qualités / défauts) :
    Si on devait la décrire, on la comparerait d'abord à une de ses filles inaccessibles que l'on croise parfois dans la rue, celles qui semblent être à la fois belles et intelligentes, sportives et cultivées, raffinées et souriantes. Et, c'est vrai, Alice est ce genre de filles. Un certain charme se dégage d’elle, une grâce dont elle ne semble cependant pas avoir conscience. Car la demoiselle se veut bel et bien discrète et n’est pas du genre à se mettre sous les feux des projecteurs.

    Un sens de l’observation accru et un excellent esprit d’analyse, voila ses forces majeures, celles qui lui ont permis plus d’une fois de se sortir des pires scénarii. Elle en use avec finesse, sous les yeux ébahis des gens qui l’entourent, et parvient ainsi à trouver les solutions aux pires énigmes auxquelles elle se voit confronter. Avec sa curiosité immuable, son intrépidité insouciante et sa subtile perspicacité, on lui prédit un avenir brillant et prometteur, un futur qu’elle juge un peu trop lointain cependant pour fonder ses propres espoirs. Disons qu’elle y pense quelques fois…

    Sous son apparence de petite fille fragile se cache une jeune femme tout à fait apte à se défendre ; avec ses répliques cyniques, parfois cinglantes, elle ne se gène pas le moins du monde pour remettre à leur place ceux qui en ont grand besoin, s’attirant parfois les foudres de ces personnes exaspérées par son audace. Aussi ne craint-elle pas plus fort qu’elle et s’en prend parfois aux plus puissants, sans même penser aux conséquences. Et en cela, son insolence insouciante la perdra.
    Un passé douloureux, trop de mensonges, et celle que l’on croyait idéaliste n’est plus qu’une jeune fille désenchantée qui voit enfin le monde comme il l’est véritablement. Elle a beau sourire et arborer un bien-être factice, désormais, elle le sait : accorder sa confiance, c’est se destiner à être trahis et elle a depuis longtemps renoncé à ce luxe. Les blessures du passé ont laissé leurs marques sur une âme dépitée, elles balafrent un cœur fragilisé qui ne veut plus prendre le risque d’être à nouveau brisé. Méfiante, distante, elle ne vous laissera certainement pas devenir trop proche, de crainte de se brûler les ailes mais avec un peu chance, elle vous racontera quelques bribes du passé, et peut-être comprendrez-vous alors ce qu’il en est.

    Incapable de se confier, la demoiselle refoule tous ses sentiments, si bien qu’elle en devient irritable et agressive. Elle n’est pas violente mais ses paroles dépassent parfois et de loin ses pensées. Mais trop digne pour s’excuser, ne vous attendez-pas à des signes apparents de remords ou de regrets ! La belle préfèrera s’éloigner que demander un quelconque pardon.


    Aime / n'aime pas : Alice sait se contenter de choses très simples, telles des soirées passées devant la télévision avec un film à l’eau de rose et un pot de glace aux noix de pécan recouvert de caramel, remède idéal contre un chagrin d’amour ; une promenade en ville, son appareil photographique en main, le bruit des gouttes de pluie sur la vitre ou encore l’odeur des croissants chauds à son réveil, autant de petits détails insignifiants qu’elle apprécie mieux que quiconque et qui suffisent à rendre une journée mémorable.

    Plusieurs fois par semaine, elle se rend au parc municipal pour son footing habituel. Armée de son lecteur MP3, elle court, parfois plus d’une heure, et oublie alors ses problèmes pour se concentrer sur sa foulée et son rythme respiratoire. Après avoir fréquenté le stade d’athlétisme pendant cinq ans, Alice a acquis une aisance particulière et un certain bien-être qui lui sont devenus indispensables. La course lui permet d’évacuer le stress emmagasiné et l’aide à se sentir mieux, légère.
    Autrefois idéaliste, Alice a longtemps lutté contre l’injustice et l’inégalité ; avec ses idées utopiques, elle croyait pouvoir changer le monde et le rendre meilleur. Et puis, la pauvreté, la famine et la maladie lui sont apparues comme des évidences alors qu’elle assistait à un congrès de la Croix Rouge. Ce jour-là, Alice perdit l’innocence qui l’avait longtemps habitée et se mit à détester les gouvernements riches et égoïstes, les hommes politiques indifférents et avides de pouvoir comme d’argent. Elle méprisait tout ceux qui ignoraient qu’ailleurs dans le monde, on mourrait encore de faim au vingt et unième siècle ; elle maudissait ceux qui étaient au courant mais qui ne faisaient rien, se contentaient d’hocher la tête d’un signe compatissant. Ce jour-là, l’espoir qui l’avait guidé jusque-là tel un phare dans l’obscurité, cet espoir-là s’évanouit en elle, comme la flamme d’une bougie sous le vent froid de l’automne.


    Description physique :
    Alice Davis possède un plastique de rêve qu’il est vraiment difficile d’oublier. De corpulence tout à fait moyenne et à l’allure athlétique, son ventre plat et ses petites rondeurs font d’elle une jeune fille qui attire les regards. La taille souple et mince, la poitrine haute et ferme, sa silhouette se rapproche dangereusement de la perfection. De longs cheveux châtains aux reflets roux et dorés encadrent son doux visage et rappellent avec malice ses yeux pétillants de vitalité tandis que ses lèvres douces et sucrées, légèrement entrouvertes, lui donnent un air très attirant qui en charme plus d’un. De plus, la jeune fille dégage un parfum ambré, avec des notes d’épices, un soupçon de vanille et une touche de cannelle, des effluves en soi ensorcelantes.


Dernière édition par le Sam 6 Oct - 17:05, édité 1 fois
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Alice Davis
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MessageSujet: Re: .: Alice Davis :. [Admin]   .: Alice Davis :. [Admin] EmptySam 6 Oct - 16:44

III. HISTOIRE :

    Si vous lui aviez demandé ce qu’elle voulait être plus tard, la petite Alice, du haut de ses cinq ans, vous aurait répondu qu’elle aurait aimé être une jolie Princesse aux somptueuses robes de satin, demeurant un royaume digne des plus beaux contes de fée, sinon une indienne du nom de Plume-de-Feu, valeureuse guerrière, ou encore un super-héros doté de pouvoirs extraordinaires qui viendrait en aide aux plus démunis. Si personne ne lui inculqua les coutumes traditionnelles des Peaux Rouges et bien que le Prince Charmant restât longtemps introuvable, Alice était destinée à un destin tout aussi fascinant.

    Mais revenons quelques années en arrière et intéressons quelque peu à cette jeune femme qui marche d’un pas assuré dans les rues de New York, des paquets dans chaque main. Elizabeth Swan, la vingtaine, jolie blonde aux yeux bleus et surtout heureuse héritière de la très célèbre Netro System Corporation, grande firme multinationale spécialisée dans la conception et l’édition de logiciels de gestion. Cette charmante demoiselle pèse à l’heure actuelle pas moins de deux milliards de dollars et sa côte devrait d’augmenter d’ici peu grâce à la nouvelle campagne que s’apprête à lancer son père. On aurait pu la croire superficielle, volage et insouciante mais outre sa beauté à couper le souffle, Elizabeth était également dotée d’un esprit brillant et créatif, si bien que son entrée à Princeton, la plus prestigieuse Université de l’état, se fit tout naturellement. Sa matière de prédilection était la philosophie même si elle excellait dans chaque domaine ; cependant, la fertilité de son imagination enthousiasmait ses professeurs qui la voyaient déjà devenir l’auteur de plusieurs best-sellers. C’était son compter l’arrivée de John Davis qui allait bientôt bouleverser sa vie.

    Fils d’ouvriers, John Davis avait dû se battre pour poursuivre ses études après le lycée. Elu meilleur basketteur de l’année, il avait longtemps été considéré par ses camarades comme un sportif totalement dépourvu d’intellect, seulement capable de mettre des paniers sous les cris hystériques de ses fans. Cependant, si John n’était pas le meilleur élève de sa classe, son raisonnement obéissait à une logique implacable et lui permettait d’obtenir des notes tout à fait satisfaisantes. A la fin de la saison, il prit la lourde décision d’arrêter le basket-ball pour entrer dans la police fédérale et devenir un honnête homme. Le concours se déroula au mieux et il fut reçu dès sa première tentative à l’école de police. Le destin ou bien était-ce le coup du hasard fit qu’ils se rencontrèrent un beau jour de mai, alors qu’Elizabeth revenait d’un après-midi shopping et que John passait par là. Un coup de coude d’un passant pressé dans les côtes de la demoiselle l’obligea à lâcher ses paquets qui se répandirent sur le sol, aux pieds de celui qui allait devenir bientôt le père de ses enfants. John s’empressa de porter secours à la demoiselle, l’aidant à apporter ses achats jusqu’à son appartement. Elle lui proposa un café, il accepta et neuf mois plus tard venait au monde la magnifique Alice Davis.

    Pendant la grossesse, Elizabeth avait été contrainte d’arrêter ses études, au grand damne de ses parents. Son père, fou de rage, lui avait prié de se faire avorter et de poursuivre sa formation et obtenir son diplôme. Devant le refus de sa fille qui voulait se consacrer à l’éducation de son enfant, il lui annonça, les larmes aux yeux, qu’il la reniait et qu’il ne lui laisserait rien de son héritage. Ce fut la dernière fois où elle vit son père. La tristesse et la déception d’avoir perdu son géniteur ne fit que renforcer la passion brûlante qui dévorait les jeunes gens.

    De son enfance, Alice ne se souvient de presque rien, si ce n’est l’appartement situé au plein cœur de Brooklyn où elle vivait, entourée de ses deux parents, des êtres attentionnés et avenants qui lui apportaient tout l’amour qu’elle nécessitait. Si la vie était difficile, Elizabeth n’ayant aucun véritable travail, l’enfant ne manquait pourtant de rien. John était devenu un émérite inspecteur de police et son unique salaire suffisait à répondre aux besoins de sa famille. Tout allait pour le mieux, la fillette grandissait dans un cocoon bien douillet, obtenait d’excellentes notes et alors qu’elle atteignait l’âge de neuf ans, on lui annonça que son père allait devoir s’absenter pour de longs mois.

    En effet, John Davis avait été recruté par la CIA, célèbre agence gouvernementale qui après quelques missions d’importance relative qui furent plutôt des sortes de tests pour vérifier la confiance qu’on pouvait lui accorder, l’envoya au plein cœur du désert irakien, dans la section Alpha d’Abou Ghraib, à proximité de Bagdad. A son arrivée, l’homme ne savait rien de ce qu’on attendait de lui et puis, vint le jour où on lui présenta Ismar al-Jamadi, un taliban que l’on soupçonnait de terrorisme. Davis fut chargé d’obtenir des informations auprès d’un prisonnier récalcitrant et déconcertant par son silence taciturne. Lorsqu’il pensait avoir tout essayé et était prêt à abandonner, ses supérieurs placèrent entre ses mains des ustensiles destructeurs, de ceux que l’on préfère ne pas avoir connaissance car destinés à accomplir des actes ignobles, inhumains, inconcevables. Au début, John refusa catégoriquement d’employer des moyeux aussi pernicieux des êtres humains ; cependant, quand on lui déclara avec une froideur démoniaque qu’il ferait mieux d’effectuer ce qu’on attendait de lui s’il souhaitait revoir sa femme et sa fille, il comprit qu’il n’avait désormais plus le choix.

    Après de longues années passées loin de sa famille, John Davis finit par rentrer chez lui, aux Etats-Unis. Seulement, ce qu’il avait enduré l’avait considérablement altérer ; de la torture ne découler pas uniquement une douleur physique pour la victime, mais aussi une profonde blessure psychologique chez son bourreau. Depuis, John Davis n’était plus le même. Il avait beau sourire, faire semblant d’aller bien, à l’intérieure, il se consumait en silence.

    Elizabeth et Alice n’était bien évidemment pas au courant de la nature du travail de leur mari et père. Elles savaient qu’il travaillait pour le gouvernement, mais rien de plus. Leur compte était régulièrement alimenté et parfois, une carte postale portant la signature de John arrivait et les rassurait. Pendant ces cinq années, Elizabeth avait accompli un rêve qu’elle entretenait depuis sa tendre enfance : elle était devenue écrivaine. Et si elle n’écrivait que des contes pour enfants, elle accomplissait aujourd’hui ce dont elle avait toujours rêvé et cela lui convenait parfaitement. Lorsque son mari était rentré, elle n’avait été que comblée de joie, le soulagement de retrouver un époux sain et sauf, et l’espoir de reformer une famille unie. Et ce fut le cas… pour un temps du moins.

    Durant plusieurs mois, John Davis continua de travailler au sein de l’agence gouvernementale, assez longtemps pour rassembler des documents et construire un dossier compromettant où toutes les monstruosités qu’ils avaient commises étaient rassemblées. Il parvint à marchander son départ, préférant quitter une organisation qui bafouait les Droits Universels de l’Homme comme les chartes de guerres. Non, il n’était pas de ceux qui fermeraient les yeux sur de pareils génocides ! Armés de son dossier en béton, il fit publier dans le rapport du Comité de la Croix Rouge des accusations assassines où il était question des mauvais traitements infligés aux prisonniers en Irak. Il était conscient des risques qu’il prenait en dénonçant ces pratiques immorales ; le Président lui-même pourrait comparaître pour crimes de guerre. Et pourtant, il savait qu’il devait le faire, quitte à tout perdre, sa famille, son travail, son logement, ses amis et peut-être même sa vie. Mais qu’aurait-elle été s’il s’était tut et s’il avait laissé impunis de pareils holocaustes ? Fidèle à ses convictions, il prônait la Justice, la Vérité et l’Humanité.

    Inutile de dire que la CIA tenait à ce que de tels propos ne soient jamais révélés et qu’ils avaient déjà pensé à éliminer la menace. Cependant, au cours d’une interview, Davis avait laissé entendre qu’il avait disséminé plusieurs copies de son dossier un peu partout dans le monde et que, s’il lui arrivait quelque chose, celles-ci seraient aussitôt rendues publiques. Comme il était impossible de vérifier ces dires, la CIA avait préféré ne prendre aucun risque mais avait mis l’accent sur l’intimidation. Outre les coups de téléphone anonymes tard dans la nuit, les difficultés à trouver un emploi stable et les nombreux avertissements qu’il recevait, bientôt, Elizabeth se vit refuser toutes publications de ses ouvrages. Les éditeurs refusaient tous l’un après l’autre d’imprimer ses textes, prétextant à chaque fois une excuse peu crédible. Mais le pire restait à venir…

    C’était un mardi matin. Un vent glacial soufflait, faisant gémir les volets de bois. Les arbres se pliaient, comme soulevés par une force invisible, et leurs feuilles s’envolaient dans le ciel gris et humide. Il avait plu toute la nuit et désormais, de larges marres d’eau s’étalaient dans l’allée bordée de chênes, allée que remontait en courant le Père Paneloux, tenant d’une main un télégramme, l’autre posée sur son col pour se protéger du froid. De la fenêtre de sa chambre, Alice l’observait s’approcher. Elle n’avait que très peu dormie cette nuit : à chaque fois que ses parents s’absentaient le soir et bien qu’elle leur ait promis de dormir à leur retour, elle veillait jusqu’à ce qu’elle voit les phares de leur Ford teindre en blanc la haie au fond du jardin. Rassurée, elle filait se recoucher et faisait mine de dormir lorsque son père venait l’embrasser sur le front. Même cette fois-là, la nuit avait été longue. Elle avait longtemps attendu, assise sur le rebord de sa fenêtre, luttant contre un sommeil insistant qui la priait de retourner dans son lit moelleux. Et aux environs d’une heure du matin, elle avait finis par se laisser tenter, seulement une minute s’était-elle promis. Il était désormais cinq heures et demie. Le Père Paneloux arrivait à la porte d’entrée et bientôt, ses pas résonnaient dans les escaliers qu’il montait deux à deux. La fillette courut s’emmitoufler dans sa couverture et se tourna vers le mur. Elle entendit la porte de sa chambre s’ouvrir à la volée, puis la respiration haletante du vieillard essoufflé. Celui-ci se précipita vers elle et s’agenouilla près du lit avant de prendre sa main et de la secouer vivement.

    - Mademoiselle Davis, Mademoiselle Davis ! cria-t-il, pris de panique. Vite, il faut vous réveiller ! Il est arrivé quelque chose de terrible ! Terrible !

    Sentant l’angoisse dans sa voix, Alice n’avait pas joué la comédie plus longtemps et s’était retournée pour écouter le récit du Père Paneloux. La voix fébrile, tremblante d’une émotion qui s’accentuait à chaque mot, il lui apprit la terrible nouvelle : en revenant d’une réception, ses parents avaient eu un grave accident et hélas, aucun d’eux n’avait survécu.

    L'enfant fut recueillie par ses grands-parents maternels qui vivaient aux abords de Chicago. Bouleversée par ce départ prématuré, l'adolescence de la jeune fille se passa d’abord plutôt mal : Alice se désintéressait totalement des études et s’était renfermée sur elle-même. Mais heureusement, cette période ne fut que de courte durée et Alice reprit peu à peu goût aux études. Au lycée, elle montrait une certaine aisance dans les matières scientifiques telles les mathématiques, les sciences physiques et naturelles, et obtenait le plus souvent les meilleurs résultats de se classe. Son caractère fort et pimenté, sa démarche assurée et sa dignité toute princière qu’elle arborait ne faisaient qu’accentuer la fascination admirative de ses camarades. Un peu contre son gré, elle était devenue une élève assez populaire au sein de la cité scolaire, même si elle se refusait les privilèges que son statut lui accordait. Car Alice n’avait jamais aimé la célébrité et s’était retrouvée propulsée sur le devant de la scène sans pouvoir faire marche arrière. Elle était donc restée fidèle à elle-même, simple et accessible. Aussi, la demoiselle cultivait une image rebelle, assez contestataire dans ses propos, et bien que ses professeurs vantaient ses mérites et ne cessaient de la féliciter pour ses résultats scolaires, ils ne pouvaient néanmoins s’empêcher de la craindre un peu, elle et son impulsivité spontanée. Imprévisible, cynique et terriblement attirante, la jeune fille avait beaucoup de succès au près de la gente masculine, mais son incapacité à s’attacher durablement et ce réflexe déconcertant de fermer son cœur à tous ceux qui constituaient des traîtres potentiels l’avaient empêchée d’entretenir des relations sérieuses. Cette distance qu’elle s’imposait n’était qu’une façon quelque peu maladroite de se protéger et de s’éviter d’inutiles souffrances, mais peu le comprenaient. Lorsqu’elle obtint son diplôme de fin de cycle avec mention, Alice intégra l’Université de Chicago pour y suivre entre autres, des cours de psychologie et de criminologie.

    Quelques jours après la remise des diplômes, Alice avait reçu un étrange appel sur son portable : un certain Winston Smith, qui se disait intéressé par ses multiples talents et son esprit d’analyse prodigieux, souhaitait la rencontrer au plus vite afin de lui proposer un emploi au sein de l’Agence. La curiosité l’avait poussée à accepter le rendez-vous, bien qu’elle ne fût pas vraiment sûre de ce qu’elle allait y trouver, et deux semaines plus tard, Alice Davis intégrait la célèbre agence du FBI.

    On aurait pu se demander ce qui avait su convaincre une jeune fille autrefois réfractaire et quelque peu contestataire, à s’engager dans une organisation gouvernementale où elle se verrait contrainte d’obéir à des ordres de quelques vieux gâteux. La réponse demeurait dans ses convictions, les valeurs et les principes que ses parents lui avaient inculqués avant de disparaître prématurément et qu’elle défendait depuis avec acharnement. Idéaliste, elle avait toujours souhaité combattre les injustices et les inégalités et venir en aide aux opprimés, si bien qu’elle avait même déjà pensé à devenir médecin humanitaire. L’opportunité qui se présentait à elle lui permettait bien sûr de combattre la criminalité et d’agir pour « sa patrie », mais plus intéressant encore, de réformer le système de l’intérieur, car comme tout le savait, le gouvernement était corrompu, aveuglé par une soif de pouvoir intarissable. Or, s’il y avait l’infime chance qu’en travaillant pour le FBI, elle puisse œuvrer pour un monde meilleur, elle devait la saisir. Et si pour arriver à ses fins, il lui faudrait supporter les ordres, obéir sans contester et mettre sa vie en danger, le prix à payer était insignifiant à côté du dénouement final qu’elle s’était promis.

    Alice Davis devint alors le plus jeune agent fédéral de l'Etat. Si durant de longs mois, elle passa ses journées dans un bureau trop étroit et sans fenêtre, situé au dix-huitième étages -l'ascenseur est souvent en panne, il arriva un jour où Winston Smith la convoqua. Il souhaitait la chargée de sa première mission importante, et quelle mission ! Aussi périlleuse qu’inattendue, il s'agissait en fait d'une mission d'infiltration dans un milieu carcéral et de durée indéterminée, qui consistait à la surveillance d’un détenu.

    Evidemment, Alice accepta et quelques jours plus tard, elle se retrouvait enfermée entre les quatre murs épais de Fox River, entourée de criminels en tous genre, tueurs en série, violeurs et pédophiles, gangsters, mafieux et autres meurtriers, seule et abandonnée de tous, contrainte de garder un secret bien trop lourd à porter mais dont la révélation engendrerait indubitablement sa perte.
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MessageSujet: Re: .: Alice Davis :. [Admin]   .: Alice Davis :. [Admin] EmptySam 6 Oct - 17:03

IV. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :

    Raison d'enfermement à Fox River : Détournement de fonds et meurtre (Agent du FBI sous couverture)

    Depuis combien de temps le personnage est-il à Fox River ? : Trois semaines

    Relations avec les autres personnages :

    Sarah Chase : En tant que co-détenue, Sarah est la première personne qu'elle ait rencontrée à son arrivée à Fox River. Si au début sa cicatrice l'a fortement impressionnée, la jeune femme lui ait ensuite apparue comme un individu tout à fait sympathique bien que mystérieuse, si bien qu'Alice s'est vite liée d'amitié avec elle. Sarah a adopté une attitude quelque peu fraternelle à son égard et une réelle complicité s'est instaurée entre les deux détenues.

    Evangelyne Mitra : L'issue de leur première rencontre fut quelques peu... mouvementée, c'est le moins qu'on puisse dire. S'il est indéniable que les deux jeunes femmes possèdent de nombreux points communs, il est cependant impossible de cerner complètement Eva, aussi impassible qu'une statue de glace, à un tel point qu'on la croirait insensible. Mais serait-ce un semblant d'amitié qui les unies ou bien, une nouvelle stratégie destinée à la perdre ?

    Jared Stolarski : Il n'aura suffi que d'un regard pour qu'Alice se voit tout à coup enflammée jusqu'au transport. Comment rester indifférente à ce sourire séducteur, à cette arrogance insupportable et à ses yeux d'un bleu-vert terriblement captivants ? Si elle est encore incapable de déterminer la nature exacte des sentiments qu'elle éprouve à son égard, Alice sait cependant que tout rapprochement lui serait fatal et elle s'efforece donc, tant bien que mal, de ne rien laisser paraître de ses sentiments. Mais résistera-t-elle longtemps ?

    Clark Yalin : Il est difficile d'exprimer avec de simples mots combien Alice méprise ce détenu, un homme impulsif d'une stupidité congénitale évidente et d'une insolence proche de l'inconscience. Clark essaya un jour de la tuer, posant ses larges mains sur son cou. Il se retrouva à l'infirmerie, le visage déformé par la douleur qu'un coup de genou dans les parties intimes lui avait causée.



    Un exemple de RP :

    Autour d’eux, les détenus arpentaient le corridor d’un pas pressé, seuls ou en petits groupes, profitant de ce court moment de liberté avant de retourner dans leur cellule exigüe. Une odeur lourde de nourriture, un relent stagnant d’humanité qu’aucun courant d’air n’eût pu chasser, emplissait le couloir de haut en bas. Alice se sentit tout à coup écœurée par la bassesse des figures, la niaiserie des propos, la satisfaction imbécile transpirant sur les fronts en sueur ! Cependant, la conscience de mieux valoir que ces hommes atténuait la fatigue de les regarder.

    - Je ne pense pas être en position pour pouvoir juger qui que ce soit ici, répondit-elle avec un semblant de conviction, car elle n'était vraiment sûr de ce qu'elle avançait.

    Après une courte pause, elle reprit, cette fois-ci en exprimant avec justesse le fond de ses pensées :

    - Personne ne devrait être placé dans la catégorie « à tuer sur le champ » si vous voulez mon avis. Et en ce qui concerne la réalité, elle n’est pas cruelle, elle est ce qu’elle est. C’est l’espoir et la confiance qui le sont, car il arrive toujours un jour où l’on se rend compte qu’ils n’étaient qu’utopie.

    A cet instant, Alice prit conscience des répercussions qu’avaient sur elle son séjour à Fox River et le processus d’aliénation qui se mettait tout doucement en place et commençait déjà à la ronger de l’intérieur. Sa vision du monde avait été altérée et étrangement assombrie par ces quelques semaines passées au pénitencier et un léger vertige l’assaillit rien qu’à l’idée de ce qui l’attendait encore.

    Ce fut au prix d’un terrible effort qu’Alice put maintenir le regard du jeune détenu sans paraître décontenancée le moins du monde. Elle avait beau arborer une attitude digne et fière, certes fragile si l’on s’y intéressait de plus près, intérieurement, ce n’était que chaos et désordre émotionnel, un enchevêtrement d’impressions et de sentiments aussi contradictoires que difficilement traduisibles. Pour tout dire, elle ne parvenait désormais même plus à se reconnaître elle-même, ce qui était en soi effrayant. Elle, qui n’avait jamais eu de doutes quant au bien fondé de ses actes, elle dont tout le monde admirait l’optimisme et le discernement, elle se trouvait bouleversée tout d’un coup jusqu’à l’indétermination. Quelques jours auparavant, elle parlait philosophie avec Evangelyne, lui exposait son point de vue quant à l’espoir et la confiance ; c’en était presque dérisoire de la voir aussi déconfite, complètement vidée. L’espoir lui apparaissait comme une illusion machiavélique, un mirage qui lui tendait la main avant de disparaître aussitôt. Oui, l’espoir était cruel, tout comme la confiance d’ailleurs. En effet, à chaque fois qu’elle faisait quelques fonds sur une personne, elle se voyait trahie, un jour ou l’autre, et la douleur qu’elle éprouvait alors était telle qu’elle ne se relevait qu’avec beaucoup de mal, toute percluse d’un chagrin amer incurable.

    Elle avait envie de courir, de rêver, d’aller devant elle en songeant à l’avenir ; elle avait envie d’y croire à nouveau mais c’était trop dur, trop difficile de baisser sa garde en sachant pertinemment qu’on finirait par le regrettait de toute façon. Sa vie n’était faite que d’abandons et de désenchantements et accorder sa confiance, garder espoir, c’était un luxe qu’elle ne se permettait plus depuis longtemps. Son petit cœur fragile était bien trop abîmé désormais et il fallait l’épargner au maximum en évitant toute souffrance inutile.

    La tirade que débita le jeune homme la laissa sans voix, littéralement troublée par une telle éloquence. S’il ne parvint pas à la rallier à sa cause, il sut néanmoins l’impressionner assez pour que son ressentiment s’amenuise jusqu’à disparaître complètement. Et lorsqu’il eut fini et que leurs regards se croisèrent, Alice ne put retenir un sourire triste et désolé. Un silence troublant s’installa alors et la jeune fille en profita pour plonger son regard dans celui du détenu, dans ses yeux magnifiques qui la faisaient frissonner dès qu’ils se posaient sur elle, et elle le fixa ainsi si intensément qu’elle eut l’impression un instant d’y lire autre chose que de la simple curiosité. Puis, avec une conviction toute spontanée, elle lui dit :


    – La formule est admirable mais le fond erroné, j’en ai bien peur. Vous parlez sans savoir et c’est là tout le problème. Accorder sa confiance, c’est se destiner à être trahi, je ne puis que trop le savoir pour l’avoir maintes fois vérifié. Et si l’espoir est le moteur du progrès, si c’est grâce à lui que les hommes avancent, c’est aussi ce même espoir qui les ronge de l’intérieur, qui leur promet tant et ne leur donne rien. Alors, à quoi sert d’avancer de deux pas si on recule ensuite de cinq ? Je vois ces deux idées comme un ciment qui unit, qui permet de s’élever, mais qui s’effrite indubitablement. Et lorsque tout s’écroule, lorsque les rêves s’évaporent, il ne reste que les vestiges d’un monde cruel.

    Elle ferma les yeux quelques secondes, se laissant le temps de digérer tout ce qu’elle venait de dire. C’était terrible, cette noirceur, ce cynisme glacial qui l’habitait tout à coup, et le pire était peut-être que c’était aussi exactement ce qu’elle pensait. Il n’y avait là ni tentative de dissimulation, ni comédie. C’était elle, Alice Davis dans toute sa splendeur, et hélas, dans toute sa résignation. Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, Jared la fixait toujours intensément, comme s’il s’efforçait d’entrer dans son esprit, d’en tirer le maximum d’informations et essayer ainsi de la comprendre. Il se tenait face à elle, droit et silencieux, et elle ne pouvait que faire de même. L’impression d’avoir à faire au vrai Jared, pas au détenu prétentieux et charmeur à souhait, mais au jeune homme subtil et profond qu’il était véritablement et qui n’apparaissait que très rarement, cette impression si rare et si précieuse lui fit se sentir privilégiée, à part en quelques sortes, un sentiment tout à fait valorisant. Et elle fut tentée un instant de s’approcher un peu plus, d’avance d’un pas ou deux, cette distance qui les séparait encore et qui était bien trop grande selon elle. Néanmoins, elle ne fit rien, par pudeur, par réserve certainement, et aussi parce qu’il y avait cette mission dont on l’avait chargée.

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    Age et sexe : 16 ans, sexe féminin

    Votre série préférée : Prison Break Powaa !

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Sarah Chase
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MessageSujet: Re: .: Alice Davis :. [Admin]   .: Alice Davis :. [Admin] EmptySam 6 Oct - 20:30

C'est avec un énooooooorme plaisir que je te resouhaite la bienvenue Very Happy
Je mets ta magnifique, que dis-je, SUPERBE fiche (et je pèse mes mots quoi xD) en post-it en tant qu'admin ! Wink
Gros bisous et vivement un RP avec ma chère codétenue ! Wink

Petit Edit : Au niveau de ta barre d'influence, j'hésite... Comme tu as assez de répondant, que tu es là depuis 3 semaines mais que tu n'es pas violente, je pensais à quelque chose comme 4... Je te laisse décider xD
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